Interventions
L’année 2005 reste marquée par les évènements violents des mois d’octobre et novembre.
Ceux-ci ont entraîné une très forte sollicitation pour le personnel et les matériels du groupement. Ils ont également démontré, s’il en était besoin, l’excellence de la réponse opérationnelle, de la cohésion, ainsi que la disponibilité de toutes les catégories de personnel. Néanmoins, ils ont également entraîné une crainte légitime au sein des familles logeant dans les CS concernés.
Les mesures en cours d’élaboration, visant à atténuer les effets des affectations dans ces zones sensibles, semblent recevoir un accueil favorable de la part des ménages.
Toujours en matière d’opération, il faut également souligner les deux autres interventions majeures ayant marqué les esprits :
• le feu d’hôtel, rue de Provence, en date du 15 avril 2005, a renforcé la réputation de compé- tence professionnelle du personnel du groupement, confronté à un nombre très important de victimes ;
• le feu de métro, station Simplon, en date du 6 août 2005, a nécessité la mise en œuvre du plan INTERFER dans des conditions d’intervention très difficiles et dégradées, obligeant le COS à adapter le concept d’engagement des secours. Par ailleurs, le groupement a vu, malgré la perte du camion-grue, son parc automobile poursuivre sa croissance, par l’arrivée des berces NRBC/CA.
De plus, la mise à temps plein du VRCH de Clichy-laGarenne a permis d’élever encore la capacité opé- rationnelle du groupement dans le domaine NRBC. Cependant, cette mise en service s’étant faite avec un préavis très court, a entraîné des contraintes importantes en matière d’infrastructure et de conditions de vie pour le personnel de ce CS. Ensuite, la réorganisation du groupement, a vu la création d’une Section Formation Instruction (SFI), dissociée de la SOI, qui devient elle même Section Opération Prévention (SOP). Cette SFI a permis la montée en puissance du groupement en matière de formation et de contrôle opérationnel du personnel.
En effet, cette section a mis en place des séminaires incendie/secourisme afin de mieux s’assurer de la qualité de la formation, ainsi que l’Évaluation de la Préparation Opérationnelle, pour le contrôle opérationnel des centres de secours. Enfin, l’arrêt de l’avancement à l’ancienneté pour les militaires du rang a permis aux sapeurs les plus anciens, avec la suppression des conditions de limite d’âge, de postuler à l’avancement normal.
La baisse des gardes, quant à elle s’est poursuivie durant l’année écoulée (130 gardes), ce qui a concouru à la légère augmentation du moral des personnels du groupement, ainsi que la mise en place des bourses d’emploi militaires du rang et sous officiers. Ces dernières permettent un indé- niable gain de temps dans la gestion des ressources humaines, notamment pour l’élaboration du plan annuel de mutation.
Enfin, le fait le plus important est certainement l’absence de blessés graves sur intervention au groupement durant cette année.